Un « faiseur »
de bateau bayonnais me disait il n'y a pas si longtemps : « Ça
ne sert à rien ce que tu fais, on (je) connais déjà tout sur les
chaland de l'Adour ! ». Comme je suis loin de posséder
son omniscience naturelle, je continue laborieusement à tenter
d'apprendre toujours un peu plus sur ces embarcations si
particulières.
La dernière que
j'ai eu la chance d'étudier, fut découverte par des particuliers
dans la cour de leur maison à une dizaine de mètres de l'Adour.
Pour une fois, ces chalands ne reposaient pas sous les eaux du
fleuve. Intérêt essentiel, c’est que l'on pouvait rattacher cette
embarcation à la maison elle-même et à ses premiers propriétaires.
Flanc et ses trois fausses membrures |
Ce chaland polyxyle
- seul un flanc de l'embarcation a été mis au jour - est dans un
état de conservation remarquable, après avoir passé autant de
temps sous terre.
Un grand merci à
Paul et Stéphanie pour leur formidable accueil en leurs murs.
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