"Maria glissa la lumière tremblotante de sa chandelle sur le visage du jeune homme, son œil saignait abondamment, mais il ne s'en plaindrait jamais plus. Derrière elle, des pas légers se firent entendre dans l'escalier, son chat, au pelage noir de suie, vint se couler entre ses jambes.
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Caudillo, retourne dans la chambre, je n'en ai pas pour longtemps.
La vieille femme planta sa bougie dans le sol, tenue bien droite par de la cire encore liquide, et reprit le chemin de l'étage. Elle déposa sur une commode l'Astra 400, de son mari Pablo, l'arme semi-automatique espagnole qu'il avait ramenée de la Guerre civile. Puis, la vieille femme se dirigea vers le corps d'Antonio. Elle se baissa avec lenteur et lui agrippa les pieds d'une poigne encore ferme, pour le tirer vers l'escalier. Elle devinait dans la pénombre, les traces de sang sur le plancher qui se figeraient très rapidement.
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Vous m'avez donné du boulot... Va falloir que je nettoie... Comme si j'avais que ça à faire...."
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