mardi 26 décembre 2017

Radelage sur l'Adour

Pour finir l'année... Ces trois photos sont également représentatives d’une activité disparue sur le fleuve, le radelage. Les chantiers navals de Bayonne, gros consommateurs de bois, accueillaient des billes de bois arrivées par eau en radeaux. La marine royale française, très exigeante sur la qualité des bois, préférait pour la construction des vaisseaux de ligne, le hêtre et le sapin, issus des forêts pyrénéennes. Ces derniers descendaient les Gaves jusqu’à l’Arsenal de Bayonne. Le bois de pin, de moindre qualité, était exploité dans les forêts de Beegar, Pontonx, Tartas… et servait pour le façonnage de planches, de bois de construction, de poteaux de mine ou de mâts de navires.


Ces trains flottant de bois de l’Adour, étaient composés de deux à quatre radeaux de billes de pins, manœuvrés avec un aviron approchant les sept mètres de long. Cette descente vers Bayonne, depuis Tartas ou Dax pouvait être périlleuse ; de nombreux écueils, ponctuaient le fleuve : gabares, nasses, piles de ponts… il n’était pas rare que les trains se disloquent sur un obstacle immergé.

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