L'Adour se veut
difficile… Sous le pont de Cazères qui se donne des « airs »
avec son enveloppe blanche, sans pouvoir rivaliser avec le Pont-Neuf
habillé par Christo, je tente une remontée du courant. En vain. Je
m'épuise à ramer contre ce flot qui ne veut pas de moi. Demi-tour !
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Arggg ! Un faux Christo ! | |
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Trop de courant, demi-tour... |
Plus loin, s'étend
le lac de la Gioule, plus calme à parcourir. Quelques rares
promeneurs, un pêcheur. Je longe les rives qui s'habillent de
printemps.
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Les rives du lac. |
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La digue. |
La première digue
franchie, je me plonge dans le second lac, plus sombre d'eau. Plus
sauvage aussi, une poignée d'arbustes tendent leurs branches hors de
l'eau.
Berges du lac, champ
de maïs. Je lève la tête vers le clocher de Lussagnet à une
centaine de mètres. On devine les toitures des maisons… Dans le champ, belle surprise, un chevreuil juvénile
grignote les vieux épis de maïs échappés de la récolte. Il me
voit dans ma coque jaune fluo mais ne semble pas effrayé.
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Au loin, les premiers toits de Lussagnet. |
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Mon pote le chevreuil. |
Ma première épave
lacustre ! Las, c'est un antique pédalo. Ça me change des
pirogues monoxyles que j'aime à chercher au fond de l'Adour.
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Pédalo touché coulé ! |
Bout du lac,
j'emprunte la Gioule et navigue dans une forêt engloutie. Au dessus
des branches, tournoie une buse en quête d'une proie. Un petit air
de bayou landais.
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Forêt engloutie de la Gioule. |
Le ciel qui
s’assombrit m'invite au retour.
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