Sud Ouest du 06/12/16 |
Exploration des territoires de l'Adour : nature, histoire humaine, épaves fluviales, Urbex et miscellanées de son auteur
mardi 6 décembre 2016
vendredi 2 décembre 2016
100 % littoral du 1er décembre 2016 "Beachcombing & matériel"
Suite de l'émission France Bleu Gascogne consacrée au matériel utilisé pour le beachcombing sur les plages...
https://www.francebleu.fr/emissions/100-nature-littoral/gascogne/le-materiel-utilise-pour-le-beachcombing-sur-les-plages
jeudi 1 décembre 2016
100 % littoral du 30 novembre 2016 "Beachcombing"
Petit topo avec France Bleu Gascogne sur le beachcombing ou l'art de rechercher des objets perdus sur le littoral...
https://www.francebleu.fr/emissions/100-nature-littoral/gascogne/le-beachcombing-ou-l-art-de-rechercher-des-objets-perdus-sur-le-littoral
vendredi 4 novembre 2016
lundi 17 octobre 2016
Embarcations de l'Adour en 1679
Cette planche tirée de
l’Atlas de Colbert, l’Album du Ponant (1679) - répertoire
illustré des navires fluviaux et maritimes de Nantes à Bayonne -
présente six embarcations dont cinq issues du bassin de l’Adour.
De haut en bas on peut remarquer, en D une « barque »
d’utilisation purement maritime, en E une « chaloupe »
qui pourrait être apparentée à la pinasse ou au bachet, en F une
représentation du chalibardon à fond plat, en G une galupe, en H un
chaland monoxyle et enfin en I, une belle représentation de la
tilhole.
«
Répertoire illustré des navires fluviaux et maritimes de Nantes à
Bayonne, Atlas de Colbert » Album du Ponant, 1679, ©
Service historique de la défense, Vincennes, (HS 139).
jeudi 22 septembre 2016
L'épave de Hinx
Nouvelle épave découverte cet été. Autorisations administratives en poche, nous avons pu effectuer le relevé d'architecture de l'embarcation fluviale.
De grand format, approchant les vingt mètres de long, cette embarcation laisse peu de doute sur sa typologie, une grande gabare de l'Adour, transitant entre Dax et Bayonne et venue finir ses jours au port de Hinx.
Merci à tous mes compagnons sollicités pour cette opération : Patrick Lamaison bien sûr, Dominique Lataste, Jean-Michel Darjo et Jean-Michel Degos.
Les magnifiques photos sont l'oeuvre de mon camarade Frédéric Méheut.
De grand format, approchant les vingt mètres de long, cette embarcation laisse peu de doute sur sa typologie, une grande gabare de l'Adour, transitant entre Dax et Bayonne et venue finir ses jours au port de Hinx.
Merci à tous mes compagnons sollicités pour cette opération : Patrick Lamaison bien sûr, Dominique Lataste, Jean-Michel Darjo et Jean-Michel Degos.
Les magnifiques photos sont l'oeuvre de mon camarade Frédéric Méheut.
mardi 13 septembre 2016
L'Adour bleu comme le ciel
Après cette balade en kayak au lac de la Gioule...
Bleu comme le ciel, l'Adour
S'allonge entre les pinèdes.
Mon corps, brûlé par l'amour
Gît au creux des sables tièdes.
Comme un tableau de Sourgen,
Les pins font des taches d'ombre
A l'horizon, où soudain
Le soleil d'octobre sombre.
La sirène d'un vapeur
Réveille mon indolence ;
Et je laisse aller mon cœur
Au fil de cette eau qui danse
Dans tes yeux bleus charmeurs.
Germaine Emmanuel-Delbousquet (1898-1972)
Bleu comme le ciel, l'Adour
S'allonge entre les pinèdes.
Mon corps, brûlé par l'amour
Gît au creux des sables tièdes.
Comme un tableau de Sourgen,
Les pins font des taches d'ombre
A l'horizon, où soudain
Le soleil d'octobre sombre.
La sirène d'un vapeur
Réveille mon indolence ;
Et je laisse aller mon cœur
Au fil de cette eau qui danse
Dans tes yeux bleus charmeurs.
Germaine Emmanuel-Delbousquet (1898-1972)
mercredi 7 septembre 2016
samedi 27 août 2016
Urbex - Le hameau des marbriers (partie 1)
Délaissons pour un temps l'Adour...
J'aime parcourir les lieux abandonnés depuis longtemps pour en goûter l'âme. Cette balade m'amène cet été dans les Pyrénées, dans un village de carriers à l'abandon. Petit croquis afin de relater cette exploration à travers des murs de marbre rose...
J'aime parcourir les lieux abandonnés depuis longtemps pour en goûter l'âme. Cette balade m'amène cet été dans les Pyrénées, dans un village de carriers à l'abandon. Petit croquis afin de relater cette exploration à travers des murs de marbre rose...
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La suite de cette Rurbex très bientôt !
jeudi 4 août 2016
Une nouvelle épave ?
Entre Téthieu et Pontonx-sur-l'Adour, l'étiage du mois d'Août découvre de nouveaux secrets.
Dans un coude du fleuve, tel un gigantesque squelette de bois, s'allonge un grand bateau qui ne demande plus qu'à être nommé... Suite au prochain épisode pour son relevé d'architecture.
Dans un coude du fleuve, tel un gigantesque squelette de bois, s'allonge un grand bateau qui ne demande plus qu'à être nommé... Suite au prochain épisode pour son relevé d'architecture.
On devine la grandeur de l'embarcation |
Enchâssée dans la rive |
Prolongement des membrures
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jeudi 28 juillet 2016
Beachcombing
Du fleuve à la plage il n'y a qu'un pas ! Une autre de mes passions, le beachcombing. Dans cette vidéo tournée pour la chaîne Arte, votre serviteur, barbu et chevelu, vous présente sa passion avec ses comparses, Marc et Thierry.
samedi 23 juillet 2016
Halage d'une gabare à Dax
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Poussez-vous les oies ! |
Rare image du halage d’une gabare sur l’Adour. A ma connaissance, la seule carte postale présentant ce geste sur l'Adour. Les trois hommes peinent sous l’effort en tractant une gabare à l’aide d’une « chirgue » ou « cordelle ». Les oies des berges dacquoises ne semblent pas perturbées outre mesure par cet étrange équipage
vendredi 17 juin 2016
La caresse des arbres : il est sorti !
"La caresse des arbres" vient de sortir ! Si vous souhaitez commander un livre avec dédicace personnalisée, n'hésitez pas à me contacter : gilles.kerlorch[a]gmail.com
Un petit extrait :
La caresse des arbres |
Un petit extrait :
" La
coque, avalée par la vase, s’enfonce au fil des années. Les crues
lissent, dépersonnalisent pour en gommer l’origine humaine. La
forêt qui y pousse, prends de l’ampleur, étend ses ramures
au-dessus du courant, pousse ses racines jusqu’à en arracher les
planches de bordé. Celle que j’avais découverte voilà vingt-ans
lors de ma descente de l’Adour, s’efface puis se renouvelle de la
terre qui la nourrit. Bientôt, l’Adour comptera une nouvelle île.
Cette
rencontre m’a incité à m’intéresser aux vestiges
d’embarcation, passant beaucoup de temps sur mon canoë explorant
les affluents ou sous les eaux parfois turbides du fleuve à tenter
de retrouver les squelettes de bois d’une époque révolue. La
forêt est toujours présente dans mon esprit, en partant à la
recherche de ces arbres couchés par l’homme pour devenir des
moyens de transport fluviaux. Je crois même pouvoir dire que les
embarcations qui me touchent le plus, sont ces rares « pirogues »
que l’on appelle localement chalands monoxyles. Fascination pour
ces fûts de chêne aux proportions suffisamment homogènes pour y
creuser une barque capable de porter hommes et marchandises.
Aujourd’hui, on ne trouve plus guère de chênes vénérables
capables d’accueillir le corps d’une embarcation, abattus trop
tôt pour devenir géants des Barthes. J’aime à découvrir ces
épaves, les ausculter, les dessiner, et tenter de redécouvrir leurs
fonctions premières, leur nom, leur propriétaire des siècles
passés… Souvent, les épaves ne sont plus que débris, la coque
démantelée par le temps et le courant se retrouve essaimée sur des
centaines de mètres en aval. Parfois une découverte fascinante
survient qui nous plonge plus profondément encore dans les méandres
de l’Histoire.
Ce
jour-là, nous sommes six à ausculter une plage de sable dévoilée
à marée basse. Un peu plus bas, la carcasse d’un couralin achève
de s’ouvrir comme un fruit trop mur. Il n’en restera rien après
une dizaine de saisons accompagnées de ses crues hivernales.
Philippe, bloc de plongée sur le dos, ausculte le lit du fleuve à
tâtons, Jean-Jacques et Julien scrutent le sable à la recherche du
moindre vestige apparent. Patrick, quant à lui, son éternel bâton
à la main, furète à la lisière de l’eau qui s’échappe au fil
de la marée. Ces recherches archéologiques sont bien entendu liées
à ma passion pour l’Histoire, mais plus encore, au cadre naturel
qui m’entoure. L’Adour est un fleuve majestueux, profondément
sauvage, sans demi-mesure, lorsque l’on quitte l’urbanisation
riveraine : ses Barthes indomptées, zones inondables à la
faune et la flore d’une richesse qui touche à la magie. Ses rives
à la végétation dense, voile protecteur. Ses secrets divulgués à
chaque coude. J’ai plaisir à m’y plonger, même si pour
certains, l’eau, chargée de particules en suspension et à la
qualité douteuse, n’invite pas au corps à corps. Je savoure
toujours avec délice ce que l’Adour peut m’offrir, la tombée du
jour et l’éveil de la vie sauvage, bruissements, appels stridents,
plongeons, clapots... L’onde qui ouvre la peau du fleuve lorsqu’un
poisson en goûte la surface. L’Adour invite à la rêverie, la
nonchalance, l’Adour aide à l’introspection.
Patrick
me hèle de sa voix qui porte, je le vois s’agiter au loin avec de
grands mouvements de bras. Patrick est un homme du fleuve, né sur
ses rives, il y passera sa vie entière, curieux de tout, avec ce
plaisir intarissable de la découverte d’un enfant de soixante ans.
L’Adour pour lui, rime avec Amour, et il aime en parler, le
partager tantôt avec passion, tantôt avec malice, mais toujours
avec générosité. En m’approchant de lui je devine dans ses yeux
une lueur d’exaltation, il me montre du doigt une section de bois
qui affleure la surface de la plage de graviers. Non pas une branche,
mais une planche percée de petits trous circulaires de la taille
d’un doigt. Sous nos mains, nous sentons la planche se prolonger
sur des mètres… Epave, le mot est lancé. Nous reviendrons une
fois les autorisations administratives en main pour mettre au jour
cette mystérieuse relique. Ce jour nous l’attendons avec une
impatience que nous peinons à dissimuler".
dimanche 5 juin 2016
Saligues de l'Adour
Balade dans les
saligues du Pays grenadois, entre Cazères-sur-Adour, Renung et
Bordères-et-Lamensans. Peu de monde sur le chemin aménagé, il faut dire que les 27° de l'après-midi, n'incitent pas à une longue promenade.
Lac côté Cazères |
Le chemin s'enfonce par endroit dans une
végétation plus dense ponctuée de plans d'eau. Du côté de Cazères, un vaste lac et, proche de la berge, une tonne à canard entourée de dizaines de "formes". Au dessus de moi,
frênes, saules, aulnes et peupliers majestueux.
Vers l'aval |
Vers l'amont |
Sur les rives de l'Adour tapissées de galets, c'est un pur instant de quiétude. Je me trouve un endroit caché et à l'ombre, entre des troncs flottés pour observer le ballet des oiseaux venus se nourrir entre les galets.
dimanche 29 mai 2016
Adour, fleuve nature
J'ai eu le plaisir de signer, entre autre, l'article "Adour, fleuve nature", dans le quatrième numéro de la magnifique revue "Terres des Landes".
A découvrir dès ce mois-ci dans les kiosques !
![]() |
Terres des Landes n°4 |
samedi 14 mai 2016
Lutineries
J'avais évoqué dans un précédent article, les Lutins de l'Adour, si, si !!!!!! Des lutins, vous avez bien lu !
J'ai eu l'immense plaisir de co-signer avec Hervé Thiry-Duval, conteur et féericologue, le livre "Lutineries, à la rencontre des lutins de France" qui vient tout juste de sortir cette semaine.
OÙ SONT PASSÉS LES LUTINS ?
Ceux qui gambadaient dans les pages des livres ou les mots des conteurs. Ceux qui vivaient encore, il n’y a pas si longtemps, à quelques pas des mortels. Les moqueurs, les espiègles, les cruels. Ceux qui effrayaient par leurs cris ou leur tapage toute une maisonnée, ceux qui dérangeaient l’ordonnance d’un habitat à l’image d’une trombe surnaturelle.
Aujourd’hui, plus de lutins. Disparus ? Envolés ? Chassés ?
NON ! Le Petit Peuple se révèle toujours là. Mais, pour espérer un jour l’apercevoir, il faut savoir le respecter, l’apprivoiser, le rassurer. Lors d’une balade en forêt, observez tous les petits signes que les lutins aiment à laisser derrière eux, comme autant de messages vaporeux qui nous sont destinés : un assemblage incongru d’objets chapardés, une petite porte dissimulée entre les racines d’un chêne vénérable, des traces de pas minuscules serpentant jusqu’à un cours d’eau ou un étang… Observez, écoutez, patientez et vous les trouverez. Mais avant tout, en tournant les pages de ce livre, apprenez à les connaître pour ensuite les aimer, ils vous le rendront au centuple.
Aimer l'Adour, c'est aussi rêver, non ?
J'ai eu l'immense plaisir de co-signer avec Hervé Thiry-Duval, conteur et féericologue, le livre "Lutineries, à la rencontre des lutins de France" qui vient tout juste de sortir cette semaine.
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Editions Le Temps Présent |
Ceux qui gambadaient dans les pages des livres ou les mots des conteurs. Ceux qui vivaient encore, il n’y a pas si longtemps, à quelques pas des mortels. Les moqueurs, les espiègles, les cruels. Ceux qui effrayaient par leurs cris ou leur tapage toute une maisonnée, ceux qui dérangeaient l’ordonnance d’un habitat à l’image d’une trombe surnaturelle.
Aujourd’hui, plus de lutins. Disparus ? Envolés ? Chassés ?
NON ! Le Petit Peuple se révèle toujours là. Mais, pour espérer un jour l’apercevoir, il faut savoir le respecter, l’apprivoiser, le rassurer. Lors d’une balade en forêt, observez tous les petits signes que les lutins aiment à laisser derrière eux, comme autant de messages vaporeux qui nous sont destinés : un assemblage incongru d’objets chapardés, une petite porte dissimulée entre les racines d’un chêne vénérable, des traces de pas minuscules serpentant jusqu’à un cours d’eau ou un étang… Observez, écoutez, patientez et vous les trouverez. Mais avant tout, en tournant les pages de ce livre, apprenez à les connaître pour ensuite les aimer, ils vous le rendront au centuple.
Aimer l'Adour, c'est aussi rêver, non ?
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Sud Ouest du 13/08/16 |
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L'Est Républicain du 07/08/16 |
samedi 7 mai 2016
A hauteur d'arbres - Sud Ouest Mag
samedi 30 avril 2016
La pêche au Tioup
Dernière
ligne droite dans la réalisation du carnet de voyage consacré à
l'Adour. J'ai rencontré aujourd'hui Patrick à Audon (capitale de l'alose), qui me parle
d'une technique de pêche au carrelet, nommée localement « Tioup »
ou « Tchoup ». Nom donné certainement pour le bruit que
fait le filet, en plongeant dans l'eau : Tioup !
Le "Tioup" repose sur le fond. |
Ce
grand filet tendu entre quatre branches recourbées de noisetier, est
jeté dans le cours de l'Adour afin de prendre le poisson roi du
fleuve, l'alose. Cette technique qui tend à disparaître, ne connaît
plus qu'un dizaine de pratiquants sur cette portion du fleuve.
Remontée du "Tioup" tenu à bout de bras. |
L'alose
remonte le courant pour frayer, ne pouvant plus désormais aller plus
en amont, stoppée par le barrage de Saint-Maurice.
Merci
à Patrick pour cet exposé passionnant et sa démonstration pleine
de générosité.
mercredi 20 avril 2016
La Bayoune
La
galupe « Bayoune », construite en 1998, est une
reproduction fidèle de ses illustres ancêtres fluviaux. Elle
représente le symbole de l’association Val d’Adour Maritime qui
a entrepris de longs travaux de restauration, afin qu’elle ne
disparaisse pas dans la Bidouze. Elle repose aujourd’hui au port de
Guiche.
Clin d'œil amical à l'Association Val d'Adour Maritime et tout particulièrement à son Président, Barthélémy Savary.
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La "Bayoune" avec son manteau de givre. |
dimanche 3 avril 2016
Kayak sur la Gioule
L'Adour se veut
difficile… Sous le pont de Cazères qui se donne des « airs »
avec son enveloppe blanche, sans pouvoir rivaliser avec le Pont-Neuf
habillé par Christo, je tente une remontée du courant. En vain. Je
m'épuise à ramer contre ce flot qui ne veut pas de moi. Demi-tour !
Arggg ! Un faux Christo ! |
Trop de courant, demi-tour... |
Plus loin, s'étend
le lac de la Gioule, plus calme à parcourir. Quelques rares
promeneurs, un pêcheur. Je longe les rives qui s'habillent de
printemps.
Les rives du lac. |
La digue. |
La première digue
franchie, je me plonge dans le second lac, plus sombre d'eau. Plus
sauvage aussi, une poignée d'arbustes tendent leurs branches hors de
l'eau.
Berges du lac, champ
de maïs. Je lève la tête vers le clocher de Lussagnet à une
centaine de mètres. On devine les toitures des maisons… Dans le champ, belle surprise, un chevreuil juvénile
grignote les vieux épis de maïs échappés de la récolte. Il me
voit dans ma coque jaune fluo mais ne semble pas effrayé.
Au loin, les premiers toits de Lussagnet. |
Mon pote le chevreuil. |
Ma première épave
lacustre ! Las, c'est un antique pédalo. Ça me change des
pirogues monoxyles que j'aime à chercher au fond de l'Adour.
Pédalo touché coulé ! |
Bout du lac,
j'emprunte la Gioule et navigue dans une forêt engloutie. Au dessus
des branches, tournoie une buse en quête d'une proie. Un petit air
de bayou landais.
Forêt engloutie de la Gioule. |
Le ciel qui
s’assombrit m'invite au retour.
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